L’histoire est un voyage à travers les siècles, retraçant l’évolution du Việt Võ Đạo, des premières techniques de combat aux valeurs spirituelles qui les sous-tendent.

Un art issu de tout un peuple :

Durant toute son histoire, le Vietnam a connu des invasions des grandes puissances d’Asie comme la Chine ou la Mongolie. C’est au XXème siècle que les envahisseurs vinrent de plus loin, comme nous le prouvent la colonisation française, ou la « Guerre du Vietnam » avec les Etats-Unis).

Le peuple vietnamien dût donc apprendre à se défendre pour rester en vie. Les techniques de combat étaient trés différentes d’un point à un autre du pays. Dans certains villages, on utilisait principalement les techniques de pieds (région Tay Son), dans d’autres on privilégiait plutôt la lutte (région de Bin Dinh), ou bien encore on pouvait davantage se servir des techniques de mains (le travail dans les rizières interdisait toutes techniques spectaculaires).

Aux techniques de combat du peuple, il fallait ajouter les techniques de guerre des soldats qui utilisaient massivement des armes blanches telles l’épée, le sabre, la lance, la hallebarde ou encore l’arbalète et l’arc.

Les derniers grands maîtres étaient imprégnés des diverses religions qui régissent les faits et gestes des vietnamiens : Le Boudisme, le Taoïsme et même le Christianisme. Bien que leur vie ne soit plus autant en danger, ils perpétuèrent la tradition du Võ (art de combat) en comités restreints (souvent dans le cercle familial et d’amis proches). Ce n’est qu’au XXème siècle que les grands maîtres commencèrent à étendre leur savoir. Ils rendirent l’art martial vietnamien (au sens large du terme) accessible à tous. Le Võ Thuat (techniques de l’art de la guerre) enseigné dans les premières heures devint le Võ Đạo (la voie de l’art martial).

Quelle différence entre le Võ Thuat et le Võ Đạo ?

Les Grands Maîtres, comme N’guyen Loc (Vovinam VVD), Hô Hoa Huê (Tinh Võ Đạo), Quach Kê (Lâm son Võ Đạo), et Maître Phan Hoang (membre fondateur de la Fédération Française de Việt Vô Đạo) notamment, insistèrent sur le côté mental de la pratique. La recherche de santé était devenue une part importante de la transmission.

Le VIỆT VÕ ĐẠO est une école de vie et non de mort.